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26 juin 2010

Cameroun: Les populations de l’Adamaoua appelées à s’investir davantage dans le combat Lutte contre la désertification

Cameroun: Les populations de l’Adamaoua appelées à s’investir davantage dans le combat Lutte contre la désertification 

Par Maturin Petsoko
La 19e journée mondiale de la lutte contre la désertification s’est célébrée sous le thème, «régénérer les sols en un lieu, c’est régénérer la vie en tout lieu».

 

        

De par sa position géographique de zone tampon entre le grand nord et le grand sud du pays, l’Adamaoua a un rôle important à jouer dans la lutte contre l’avancée du désert au Cameroun. Certains spécialistes considèrent d’ailleurs cette région comme étant «le rempart de notre environnement» et dont l’absence aurait indubitablement des conséquences sur ce qu’il y a encore comme sol, végétation et cours d’eau – l’Adamaoua étant considérée comme le château d’eau du Cameroun - dans le grand Sud du pays. Ce sont des raisons suffisantes pour le secrétaire général sortant de la région de l’Adamaoua, Zang III, qui présidait la cérémonie de clôture des activités de cette 19e journée mondiale de la lutte contre la désertification, d’appeler chaque citoyen à prendre conscience du danger qui guette le Cameroun à travers l’avancée du désert.

 

        

      

               
Des chèvres dans un espace désertique        

        

Un phénomène qui, selon le délégué régional de l’environnement et de la protection de la nature, Joseph Nyonwen a certes des origines indépendantes de l’homme, mais dont les principales causes sont liées à l’activité de l’homme. Notamment, les cultures sur brulis avec l’utilisation des feux de brousse. A long terme, elles ont des conséquences néfastes sur l’agriculture. Le surpâturage comme c’est le cas dans l’Adamaoua qui est une zone par excellence d’élevage a également été fustigé, de même que la surexploitation des sols et la coupe anarchique des arbres pour le bois de chauffage. Pour rester dans la logique de cette année à savoir «régénérer les sols en un lieu, c’est régénérer la vie en tout lieu», 500 arbres ont été plantés dans certains sites de la région de l’Adamaoua.

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