STOP A L'HOMOSEXUALITE
Au nom de l’exception culturelle, opération carton rouge à l’homosexualité
Il y a des moments où le silence devient indécence et l’inaction l’équivalent du crime. Alors que le chef de l’Etat convie les jeunes en cette période qui leur est consacrée, à s’attacher à la rectitude morale pour promouvoir le développement, Alors que l’affaire des présumés homosexuels fait la une de la presse nationale et même internationale, Alors que les Camerounais de tous âges, de tout sexe, de toute confession et de toute sensibilité dans leur écrasante majorité s’émeuvent de ces révélations sur cette pratique honteuse que réprouvent la morale et la religion, Alors que le caractère pernicieux de cette pratique apparaît davantage au regard de son exploitation à des fins de discrimination, d’exclusion, de chantage, de domination et d’influence contraires aux valeurs républicaines et à l’éthique démocratique, Alors que les jeunes en quête d’emplois et préoccupés de leur mobilité sociale ont de légitimes craintes que le mérite, la compétence et l’excellence ne soient définitivement bafouées parce que en lieu et place le vice sous toutes ses formes devient un passe droit, Nous jeunes Camerounais, Plus que jamais fidèles aux idéaux de moralisation assumés par le Chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya dès le 6 novembre 1982, Au regard des événements et de l’histoire : Affirmons notre droit à la dénonciation et notre devoir à la mobilisation collective contre le vice et la décadence qui menacent l’âme de notre peuple et corrélativement, notre avenir et le destin de l’Afrique en tant que entité et unité culturelle et civilisationnelle à part entière ; Affirmons la nécessité pour les jeunes générations africaines d’aller à la rencontre des autres dans la scène de la mondialisation, avec leur identité propre fondée sur des référents culturels, cultuels et éthiques susceptibles d’enrichir les questionnements sur l’homme qu’aucune civilisation n’est en droit de monopoliser ; Affirmons, à la lumière des éclairages de nos traditions africaines, et des textes des religions révélées que l’homosexualité est une infamie que les jeunes Africains doivent, à l’exemple de leurs ancêtres, condamner plus fermement et expurger de la cité africaine ; Invoquons par conséquent, l’exception culturelle et la criminalisation explicite de l’homosexualité par le législateur camerounais pour condamner toute tentative de dépénalisation de cette infraction au prétexte de protection des libertés, des droits humains et des valeurs démocratiques ; Reconnaissons le droit de certaines sociétés d’Occident en fonction de leurs réalités propres, d’admettre ce qui nous semble abominable autant qu’elles jugent intolérables certaines pratiques si naturelles à l’Africain ; A ce titre, Au nom du respect des différences et de la diversité culturelle, Si l’Afrique a intégré les droits de l’homme à sa culture, elle a également le droit d’intégrer sa culture dans les droits de l’homme. Proclamons la sacralité de la famille, de la procréation et du respect des sexes. L’homme devant rester homme et uniquement homme et la femme devant rester femme et uniquement femme. Sans qu’il puisse avoir ni confusion, ni conflit mais complémentarité entre féminité et masculinité suivant les dispositions de la nature. Interpellons les intellectuels africains à l’aune du choc des civilisations, d’éviter la connivence facile avec les idéologies de domination et les dogmes convenus dans un monde plus que jamais engagé dans un combat partisan faisant mentir toute neutralité. Les intellectuels africains ont ainsi le devoir de se ressourcer pour assumer, au nom d’une éthique de la libération, la responsabilité de promouvoir un front de résistance culturelle. Engageons le gouvernement à prendre ses responsabilités pour rassurer et assurer l’assainissement du corps de l’Etat et contrecarrer l’emprise du vice, de la corruption, de la médiocrité et de la décadence d’où qu’ils proviennent ; Remercions les autorités religieuses et les hommes de médias qui ont eu le mérite et le courage de sensibiliser la nation en général et les jeunes en particulier de la nécessité de se rebeller moralement contre l’emprise du vice et des forces du mal dans notre société. Ils sont encouragés à œuvrer pour une meilleure protection et un meilleur encadrement des jeunes et de l’enfance, pépinière de l’Afrique future. Interpellons les chefs traditionnels et les patriarches à prendre position pour condamner fermement l’homosexualité et toutes les personnes qui s’en rendent coupables. Il leur appartient de prendre dès lors, en tant que gardiens de la tradition authentique, toute initiative visant à faciliter l’accès pour les jeunes Africains aux modalités de connaissance et d’appropriation des fondamentaux de la culture africaine en danger. Engageons les autorités publiques, religieuses et politiques et les leaders d’opinion à se joindre aux jeunes lors des différentes campagnes de conscientisation et de moralisation futures qui seront organisées à l’effet de barrer la route à tous les vices qui entraînent la société camerounaise dans les mailles de la corruption, du favoritisme et du Sida. La jeunesse camerounaise Proclame à la lumière de tout ce qui précède, que son mot d’ordre c’est : Homosexualité = zéro tolérance, zéro débat Annonce le lancement officiel le 11 février 2006 de l’Opération carton rouge à l’homosexualité Par Pour le mouvement Sos jeunesse libre
Le président du comité directeur LINJUOM MBOWOU